Oyster stout, ou comment faire aimer les huitres à tes amis
Oyster stout, voilà un genre de bière qui peut en dérouter certains. Et si nombre d'entre vous y voient déjà le délire d'une génération de brasseurs-hipsters qui jouent à qui aura la recette la plus originale eh bien détrompez-vous !
L'accord huître et bière trouve ses origines dès le 18eme siècle ou l'on trouvait régulièrement les deux mets aux tables anglaises. C'est au début du 20eme siècle qu'il faudra cependant attendre pour qu'un brasseur eu l'idée de mêler le fruit de mer à son brassin.
Stomp box – Le kick de poche.
La Stomp quoi ? Une Stomp box, un instrument à percussion que tu places sous ton pied pour rythmer tes heures musicales dans ta Man cave. Viens par ici, je t'explique comment en fabriquer une avec deux trois bouts de bois et un micro piezo.
Interview – Toujours plus de bière sans
« Zero Compromise » c’est le slogan martelé par la marque néerlandaise Braxzz qui saisit l’opportunité de développer en Europe une gamme de bières (et de cidres) sur le postulat d’un sans alcool qui ait du goût. A l’instar des industriels qui prévoient qu’à l’horizon 2025 une bière vendue sur cinq sera sans alcool (notons que c’est déjà le cas en Espagne), Braxzz vise le segment du 0% en lorgnant du côté de la craft beer. Une bière sans alcool certes mais avec des valeurs et des saveurs modernes. Sans compromis donc !
A 35 ans, Grégory Nèble, ancien cadre commercial dans l’agroalimentaire et « beer geek » passionné, a décidé d’embrasser la cause du 0% en représentant la marque Braxzz sur le territoire français. Un gros challenge aux allures prosélytes alors que l’on pressent que la France se réveille tout juste de ses addictions culturelles pour se poser la saine question d’une consommation plus responsable d’alcool. Il nous explique son parcours et ce choix.
Raconte-nous ton « épopée de buveur de bière »
« Comme beaucoup, je bois de la bière (de base) depuis longtemps mais j’ai découvert qu’il y avait un autre possible en 2015. A l’époque, j’habitais à Nantes à côté du Bier Market et d’un bar à bières où j’ai très vite eu mes habitudes. J’étais piqué. J’ai fait une petite virée à Londres du côté de Bermondsey, pour visiter des brasseries emblématiques comme The Kernel, puis je me suis mis en quête de rencontrer des brasseurs professionnels près de chez moi, en Bretagne, d’y effectuer des stages (à la Brasserie Wills notamment) et de brasser sur mon temps libre, en particulier chez Stéphane Blanc du BuBar, la Brasserie de l’Ile de Nantes. Ensuite en 2017 je suis rentré dans ma région, du côté de Bordeaux, avec l’intention de créer ma pico-brasserie domestique de 100 litres. Se faisant je me suis rapproché de l’expertise de brasseurs locaux, tels que Jocelyn de l’Effet Papillon qui est devenu un ami. »
Tu as commencé à collaborer avec Braxzz en début d’année, tu peux nous en dire plus sur cette marque ?
« Braxzz est le projet de 3 associés au sein de Rebelz Capital (une société de capital-risque) qui ont su saisir l’opportunité combinée de croissance de la craft beer et de celle du sans alcool. Aujourd’hui la gamme se compose de deux IPA, d’un Porter, d’un Cidre, d’une Triple, d’un Bock et… d’un Lager très prochainement. Les bières et le cidre sont produits en Allemagne, dans des unités capables de sécuriser les besoins en volume de la marque dans le cadre de son développement. Nous sommes présents dans nord de l’Europe (Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Scandinavie) avec de jolis taux de progression, ainsi qu’en Italie et en Espagne. Notre stratégie de commercialisation s’appuie sur des partenariats avec des distributeurs locaux. »
Tu t’es fixé quels objectifs en 2019 ?
« Je vise la signature d’un partenariat national avec une plateforme de vente en ligne ainsi qu’un maillage national solide sur la base de partenariats avec des distributeurs régionaux pour la vente en CHR et en commerces spécialisés. J’aimerais atteindre un volume de 6 palettes* par mois en fin d’année (*environ 34 hl). J’aimerais également être présent au Mondial de la Bière, à Paris en mai prochain, pour aller à la rencontre des consommateurs et aussi travailler avec des influenceurs, des leaders d’opinion qui ont compris que le sans alcool avait de l’avenir, je pense notamment à Gueule de Joie que j’ai rencontré dernièrement…»
A qui s’adresse la bière sans alcool aujourd’hui ?
« A tout le monde qui aime la bière, sans distinction. L’offre de boissons sans alcool se développe de façon qualitative. Elle n’est plus réservée à l’alcoolique repentant en quête d’un ersatz ni aux moments de la vie qui imposent de ne pas boire… on pense au capitaine de soirée, aux compétitions sportives ou encore aux femmes enceintes ou allaitantes. Aujourd’hui on note que dans le même temps où la consommation d’alcool chute, la consommation de produits sans alcool croît. Et c’est un phénomène de société qui a plus à voir avec une envie de préserver sa santé, notamment chez les jeunes générations. Au Royaume-Uni, qui nous inspire tellement pour la bière, 30% des moins de 25 ans ne consomment pas d’alcool. Je pense aussi au facteur communautaire et religieux… Nous vivons dans des sociétés mixtes et diverses. Je me rappelle un excellent article dans Vice qui traitait du sujet… Je crois aussi beaucoup à la notion de partage, aux bons moments entre amis où l’on ne stigmatise plus la personne qui ne boit pas d’alcool. On boit une bière, point. Peu importe qu’elle soit avec ou sans alcool !»
Et pourquoi ne pas boire un soda dans ce cas ?
« Tout simplement parce que la bière sans alcool est un produit à part entière, avec un goût qui lui est propre… celui d’une bière ! Si j’ai envie de boire une bière pourquoi boire un soda ? D’autant qu’il y a moins de sucre dans une bière sans alcool que dans un soda ! »
Ta première bière sans alcool ?
« En 2016 au Hellfest, un produit industriel fruité et sucré… tiens, en parlant de soda, on n’en était pas loin… vraiment pas terrible ! »
Ta bière sans alcool préférée ?
Le Porter de chez Braxzz ou le Oaked Cider (qui n'est pas une bière mais qui est très réussi... on prévoit une recette avec du houblon d'ailleurs) sinon Henry and his science de Mikkeler. Je pourrais en boire jusqu’au bout de la nuit ! »
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Vous pouvez contacter Grégory Nèble par mail : gregory.neble@braxzz.com
Propos recueillis par Black Bird In Beer
Move your A.C.E c’est le Printemps !
La Débauche Kiss my A.C.E, alors le nom est pas franchement évocateur du monde de l'enfance mais le côté point de croix, serviettes avec son nom dessus bah moi ça me parle, ça me rappelle le temps où je disais à ma mère que je voulais des dinosaures sur mon peignoir et qu'elle me les brodaient ! Fin de l'épisode nostalgie avec la découverte de cette A.C.E, une bière blonde au jus de citron vert, à l’orange et à la carotte.
Cette bière multivitaminée marque l’arrivée du Printemps et des beaux jours, des ipa au soleil et des wheat citronnées. Côté dégustation c'est un corps orange fluo qui se présente avec de bonnes effluves acides d'agrumes. Au goût la carotte souvent anecdotique dans ce genre de recette vient ici couler l'acidité du fruit pour apporter un équilibre avec une amertume légère. Une belle réussite pour @brasserie_la_debauche qui signe ici une belle bouteille printanière.
Brasserie : @brasserie_la_debauche
Origine : Angoulème (France)
Style : DIPA
ABV : 8,7%
IBU : 45
Houblon : Mosaic, Simcoe, Citra, Vic Secret
Brut IPA, la bière a désormais son champagne !
Le style n’a pas encore eu le temps de faire le tour des réseaux à la façon des très photogéniques bières « East Coast » au succès planétaire et viral… La Brut IPA, réponse californienne à la folie des New England IPA, sera-t-elle le prochain tube de l’été ?
Tableau Union Jack en palette. Un bout d’Angleterre dans ta déco !
Pour ajouter une déco de plus à ta Mancave, je te propose un DIY en mode récup' de palettes et finition des fonds de pots de peinture au fin fond de l'atelier.
Snakebite : La Collab qui envoie !
C’était en 198., aux confins de la baie de Douarnenez (29). Je me rappelle encore du sourire satisfait de mon cousin me tendant un demi à la mousse violette. Il avait pêché ça en Angleterre. Il a scandé : « Snakebite ! Lager, cider, blackcurrant ! ». Dans nos verres la traduction était simple : bière, cidre et crème de cassis. Dans nos têtes par contre, c’était assez vite Trafalgar. Ce truc nous a fait notre été !
Craft Beer, j’en boirais des tonneaux – Part IV
Le choix d’une barrique d’occasion n’est pas une mince affaire. Un certain nombre de points de contrôle permettent cependant d’évaluer la qualité du produit et de s’éviter, au mieux quelques belles angoisses, au pire, une mise à l’égout de plusieurs hectolitres.
Craft Beer, j’en boirais des tonneaux – Part III
La barrique offre au brasseur un éventail de solutions selon qu’il se fournisse en neuf ou en occasion, qu’il l’utilise pour la garde ou pour la fermentation, selon son âge, sa provenance, selon son volume, l’origine de son bois, sa chauffe, selon son état bactériologique et l’alcool qu’elle a contenu préalablement… Au point qu’on pourrait presque la considérer comme un cinquième ingrédient, ouvrant encore plus le champ infini des possibles dans la quête de la recette idéale.
Craft Beer, j’en boirais des tonneaux – Part II
CRAFT BEER, J’EN BOIRAIS DES TONNEAUX - PART II
Le fût qui nous intéresse aujourd’hui n’est pas sous pression, il n’est pas non plus en inox, il est en bois d’arbre véritable… et pas n’importe quel arbre… un des plus nobles et des plus chers : le chêne ! Notons qu’il existe des barriques fabriquées à partir d’autres essences, l’acacia notamment, mais c’est le chêne qui nous intéresse aujourd’hui, car le plus répandu.