Teeling, le renouveau du whisky irlandais

J’ai eu l’opportunité d’assister en décembre 2021 à une Masterclass de la marque au Phoenix (les deux dans le fond qui ont dit « Grimbergen », sortez) Teeling animée par Juliette Perreau, leur Brand Ambassador France. Grand amateur de cette distillerie dublinoise depuis mon arrivée récente dans le whisky game (ou plutôt whiskey, en Irlande fais comme les Irlandais), je ne pouvais pas manquer ça. Du coup cela m’a donné envie de vous parler de cette distillerie que j’apprécie beaucoup. Direction l’île d’Emeraude ! Article écrit par Charles @el_profecito

Au Sommaire

  • Teeling, une histoire familiale au service de l’Irish Whiskey
  • Le savoir-faire Teeling
  • Teeling Small Batch 46° : le couteau-suisse irlandais !
  • Mon incontournable: Teeling Stout Cask

Teeling, une histoire familiale au service de l’Irish Whiskey

Une famille qui baigne dans le whiskey

Chez Teeling le whiskey c’est une affaire de famille, et ce depuis 1782 lorsque Walter Teeling ouvre sa petite distillerie sur Marrowbone Lane, à Dublin, rejoint en 1791 par son fils John. Puis le père de Jack et Stephen Teeling (un autre John Teeling) fonde la distillerie Cooley en 1987 (elle sera rachetée par Jim Beam en 2011). Enfin, Jack et Stephen fondent en 2012 la Teeling Whiskey Company puis ouvrent leur propre distillerie en 2015, après avoir collaboré avec leur père. Notons enfin que les trois alambics de la distillerie portent le non des trois filles de Jack: Alison, Natalie et Rebecca. La future génération de la distillerie? 

Le renouveau de l’Irish Whiskey 

Plus qu’une simple saga familiale, c’est aussi un renouveau du whiskey irlandais que propose la marque, comme le souligne le Phoenix gravé sur les bouteilles. Tout d’abord parce que c’est un spiritueux qui a perdu de sa superbe jusque récemment. Je ne trancherai pas la controverse de qui a inventé le whisky entre Ecossais et Irlandais, mais il faut reconnaître que les derniers siècles n’ont pas été tendres avec cette boisson emblématique de l’île Emeraude. Le XIXème siècle a été un siècle d’associations prohibitionnistes et de guerre des prix remportée par les blends écossais et le gin britanniques plus bon marché. C’est aussi le siècle de guerre des taxes poussant de plus en plus de distilleries vers la clandestinité puis vers la fermeture. C’est enfin le siècle des famines successives envoyant la population irlandaise vers le Nouveau Monde. Autant de raisons du déclin de l’Irish Whiskey et d’un besoin de renouveau proposé par plusieurs distilleries dont Teeling. 

Dubliners for ever 

Teeling c’est enfin un retour aux sources dublinoises car la distillerie installée dans les Liberties, au beau milieu du Triangle d’Or de la distillation, est la première à ouvrir ses portes dans la capitale depuis 125 ans. Probablement une manière de conjurer le sort après le Great Whiskey Fire du 18 juin 1875 qui a vu le quartier inondé par plusieurs millions de litres de whiskey en fusion suite à l’incendie d’une malterie et de l’entrepôt voisin, causant la mort de 13 personnes par intoxication alcoolique. Le cadre est posé, passons maintenant à ce qui fait l’ADN de cette distillerie. 

Le savoir-faire Teeling

C’est quoi le Whiskey chez Teeling? 

Il ne s’agira pas ici de lister chaque collection de la gamme Teeling, mais de présenter l’identité de la marque et ce qui m’attire dans cette distillerie. Quelques éléments généraux d’abord: la distillerie est équipée de trois alambics à repasse (pot still) tout droit venus d’Italie et capables de produire 500 000 litres d’alcool par an. Ils présentent tous des caractéristiques communes : une réduction à 46 % et une non-filtration à froid. De plus à la différence de la plupart des distilleries irlandaises qui pratiquent la triple distillation, cette distillerie pratique la double distillation, tout comme Cooley. Elle est également la seule à produire du whiskey dans le style Pot Still Whiskey à Dublin. Fun fact : vous avez la possibilité de remplir votre propre bouteille de Single Malt sur place et à même le fût. Par définition, il s’agit donc d’un single malt, single cask, cask strength. C’est plutôt cool non? Enfin, Teeling propose du new make spirit, le produit direct de la distillation sans vieillissement (ce n’est donc pas, légalement, du whiskey), appelé Poitìn. Un produit typiquement irlandais, et qui ressemble le plus à ce que l’on appelait whisky au début de la distillation. C’est aussi une distillerie qui propose un trop rare whiskey tourbé, le Blackpitts. 

Parlons finish !

On ne peut pas plus séparer Wolverine de ses griffes en adamantium que Teeling de ses finish. Né en/dans le Champagne et néophyte du whiskey, j’étais assez sceptique sur cette pratique. Chez nous on évite globalement de mettre des trucs dans notre coupe, et on évite aussi de mettre le vin dans un contenant qui a contenu autre chose auparavant. Déjà que l’on n’accepte que trois cépages (le Chardonnay, le Pinot Meunier et le Pinot noir) dans un Champagne… C’est cette distillerie qui m’a fait changer d’avis sur cette pratique, et notamment leur Stout Cask, que je vous présente un peu plus loin dans cet article, et leur gamme Sommelier. Pour rappel, on parle de finish lorsque le spiritueux après maturation (3 ans pour l’appellation whiskey) passe un certain temps dans un contenant ayant contenu précédemment un autre produit: bière, vin, spiritueux en tout genre… permettant ainsi une transmission d’arômes. Or on peut dire que chez Teeling il y a un côté presque ludique à tester leurs différents finish qui sont dans certaines gammes mises au centre de la bouteille: la Stout Cask dont je vous parle plus bas ou l’Amber Ale comme nouveauté, côté vin avec la collection Sommelier le Château Margaux ou l’Amarone (vin du nord-est de l’Italie)… De quoi nourrir vos rêves les plus fous et garantir des soirées dégustation riches en découvertes (j’attends avec impatience un finish Champagne même si la maturation en fûts est de plus en plus rare en Champagne, je pose cette idée ici). 

Un certain engagement vers une production plus verte 

Dernier point, l’éco-responsabilité de cette distillerie est un élément qui me tient à coeur. La distillerie a mis un point d’honneur à rendre son whiskey le plus vert possible. Tout d’abord avec un système de récupération et de réutilisation de l’eau de pluie pour réduire son impact sur cette ressource. La distillerie récupère également la chaleur excessive produite lors de la distillation pour chauffer leurs locaux. Enfin, l’orge utilisé pour la distillation est certifié vert, et les résidus de grain et de distillation (pot ale) réutilisés dans l’alimentation animale et notamment porcine. Il est maintenant temps de vous proposer la présentation et mes notes de dégustation de deux de leurs whiskies: le Small Batch fleuron de leur gamme, et le Stout Cask qui est un de mes must have. 

Teeling Small Batch 46° : le couteau-suisse irlandais

On démarre par un joli blend d’orge et de grain, vieilli en fûts de Bourbon et affiné en fûts de rhum nicaraguayen. Il nous a été présenté lors de la Masterclass comme le whiskey « passe-partout » de la marque, dans le sens où il fait le travail en toute circonstance (apéritif, digestif, cocktails, entre connaisseurs ou amateurs…). Ce n’est pas mon préféré de la gamme, mais outre sa polyvalence j’adhère également à son profil aromatique marqué par le rhum dans lequel il a été affiné. Et puis à moins de 40€ dans le commerce je le trouve d’un excellent rapport qualité/prix pour quelqu’un qui n’a pas les moyens ou l’envie d’investir une forte somme dans une bouteille.

NEZ: Vanille, épices douces. Très doux sans être sucré non plus, on sent les influences du rhum dans un côté mélasse ou sucre cuit. J’ai cru y discerner également un vague relent de coco.

BOUCHE: Assez doux et onctueux. Le rhum est cette fois-ci très présent et marqué par la vanille. La deuxième gorgée tire plus sur le fruité (raisins secs notamment), associé à des notes de chocolat.

FINALE: Assez courte et sèche, alternant entre la chaleur des épices et la douceur des notes boisées. 

Mon incontournable: Teeling Stout Cask 

Je ne pouvais pas parler de Teeling sans évoquer une de mes bouteilles préférées, leur Stout Cask. C’est cette bouteille (et la gamme Sommelier que j’ai découverte par la suite) qui m’a convaincu de la plus value apportée par les finish, et les infinies possibilités que cette pratique pouvait apporter. Fruit d’un mariage 100% irlandais (le whiskey et la stout), ce whisky est le résultat d’une collaboration de la distillerie avec la brasserie Galway Bay. Ce Small Batch a bénéficié d’un vieillissement de plus de 6 mois en fûts de « 200 Fathoms Imperial Stout ». Elle atterrit directement dans mon top 10 des finishs (voire même dans mon top 10 whisky à ce jour).

NEZ: Bois, céréales, miel, caramel. Evolue sur des notes très sucrées, mais également sur des notes céréalières comme des fruits cuits au sucre ou une tarte aux fruits. En arrière-plan on distingue également des notes chocolatées amères et du caramel.

BOUCHE: Un fort mélange de caramel et de chocolat. Une belle sucrosité en bouche, marquée par d’intenses notes d’épices douces, de la vanille. Un côté également céréalier avec des notes d’orge légèrement fumé et des arômes maltés.

FINALE: Longue, sucrée, onctueuse. Des notes de vanille et d’épices, j’ai vraiment l’impression d’avoir dans la bouche une bonne cuiller de crème brûlée, sans le croquant de la croûte de sucre. Il y a quelque chose de café ou de chocolaté, une légère amertume persistante. J’espère vous avoir donné envie d’en savoir plus et de découvrir les différents produits de cette distillerie. 

Des produits à retrouver chez votre caviste où sur Dugas Club Expert et dans le réseau Comptoir Irlandais.

Cedar Ridge Port Cask, la rencontre du Portugal et des USA

Direction les États-Unis avec la distillerie Cedar Ridge, un acteur désormais incontournable du bourbon qui s’est bâti une solide réputation en seulement quelques années. Retour sur une success story à l’américaine. Nous sommes dans le début des années 2000 et pour boire un whiskey réalisé en Iowa il faut être borné. En effet, l’Etat ne possède aucune distillerie jusqu’en 2005 et doit, de fait, obligatoirement importer ce que ses habitants veulent consommer. Une situation ubuesque quand on sait que cette région a le statut de plus grand producteur de maïs de tous les États-Unis ! 

Tu as besoin d’une séance de rattrapage sur le bourbon ? Pas de soucis, consulte notre page dédiée.

C’est partant de ce constat qu’en 2005, la famille Quint, décide de s’installer dans la ville de Swisher et de produire des whiskeys issus des terres agricoles environnantes. Aidés dès 2009 par un ancien chef de cuisine (Kolin Brighton) qui deviendra vite leur Master distiller, l’équipe se lance dans l’aventure du bourbon. Les jus de cette famille auraient pu rester confidentiels et avoir un rayonnement seulement local mais c’était sans compter sur leur savoir-faire et la qualité de leur travail ainsi qu’un terroir alors inexploité qui s’avère être exceptionnel.

Swisher, l’attrape saveur

Située dans le centre-est de l’Iowa, la bourgade de Swisher bénéficie d’un climat aux températures fluctuantes ayant un impact significatif sur les whiskeys puisqu’elles permettent au bois de diffuser plus rapidement leurs arômes et leurs bienfaits. Cet avantage ne vient pas sans un inconvénient : les jus, mis à vieillir dans des granges, voient une grande partie de leur volume s’évaporer dans la nature. Ainsi, la part des anges s’élève à 18%, contre 12% en moyenne. En plus de cet atout climatique, Cedar Ridge procède à une double-distillation poussée un peu plus haut en alcool que la moyenne (dans le but d’éliminer les impuretés et clarifier au maximum les distillats) ce qui donne des produits multi-récompensés.

La distillerie Cedar Ridge a été élue « best craft distillery » de l’année 2017 par l’American Distilling Institute, et ce parmi plus de 1300 distilleries américaines ! Une récompense qui en dit long sur la qualité de cette distillerie, qui met tout en œuvre depuis 2005 pour nous proposer d’authentiques whiskeys américains.

En plus de leur Bourbons, la gamme de Cedar Ridge va du Rye, au Wheat en passant par le Single Malt (issu du leur seule exploitation). Des céréales issues des parcelles adjacentes à la distillerie et qui permettent aux américains de travailler de nombreuses facettes des American Whiskeys.

Cedar Ridge Bourbon Port Cask

Les finitions dans les fûts de Porto sont légion dans le monde du whisky Glen Moray, Glenrorangie, Arran, Kavalan et bien d’autres s’y sont essayés avec plus ou moins de succès. Mais pour ce qui est du Bourbon, force m’est d’avouer qu’il s’agit de mon premier. Alors est-ce que le boisé-épicé si caractéristique du bourbon va bien se marier avec la rondeur et la sucrosité du vin fortifié portugais, c’est ce que l’on va voir via deux dégustations.

Ce whiskey est vieilli en fûts de chêne neuf et affiné 12 mois en futs de Porto. Il est composé de 74% de maïs, 14% de seigle maltée et 12% d’orge maltée. Ni coloré, ni filtré à froid.

La note de Thomas

NEZ : Un côté très « Noël » inaugure la dégustation de ce bourbon. Gourmand, le nez apporte son lot de notes de fruits confits de vanille et d’épices douces. En s’aérant on distingue des notes de fruits cuits et de marmelade d’orange qui me rappelle un peu un vin chaud. En attendant encore un peu plus, des touches boisées se révèlent. J’ai même cru y percevoir un peu de noix de coco.

BOUCHE : La douceur est le maitre-mot de cette dégustation. La vanille toujours présente laisse quelque peu sa place à des notes de  cerise noire. Les notes vineuses commencent à pointer le bout de leur nez via des touches de figues, cassis et un peu de fruits secs.

FINALE : Chaude et sèche, le porto et les fruits rouges en fil conducteur. C’est gourmand, pas trop sucré (on aurait pu prendre peur sur l’apport du Porto sur une base Bourbon). La finale est un peu courte à mon goût mais on ne peut pas tout avoir et il suffit d’en reprendre une gorgée pour palier au problème.

La note de Charles

NEZ : Assez doux au nez, la puissance alcoolique n’attaque pas comme chez d’autres whiskys. Premières impressions olfactives des notes de bois vert, quelque chose d’un peu résineux. On marque ensuite sur un côté très doux, une belle sucrosité, des notes de vanille et d’épices douces (réglisse, cannelle). Les notes d’épices traînent dans le nez, et on a un je ne sais quoi qui s’approcherait presque de la Bénédictine dans le côté presque médicinal des épices. En fin de nez on retrouve enfin des arômes de porto et de vin cuit.

BOUCHE : Un côté poivré/piquant, presque gingembre. Les épices sont très présentes, ainsi que la vanille. Quelque chose de très riche, avec un sucre très discret et subtil. Au milieu des épices, on a un petit twist qui ressemble à de la coco. Moi qui n’aime pas la coco, ça me plaît car c’est discret tout en twistant les notes de vanille et d’épices.

FINALE : Assez léger. Des notes de vin cuit/porto qui reviennent. Note: 9/10. J’adore. C’est doux, très agréable à boire, très aromatique. On y retrouve beaucoup de marqueurs du rhum vieilli, mais sans le côté très sucré et presque écoeurant des rhums. On seul bémol est qu’il passe assez vite, on a une finale qui est très courte.

Un produit à retrouver chez les copains de chez Whiskies du monde.

Cuisiner au Whisky

Cuisiner avec le whisky… ou comment sublimer tes recettes culinaires avec une petite touche maltée et relevée  !

En effet, cela fait quelques temps que je m’essaye a cuisiner avec ce spiritueux et, souhaite donc partager avec vous ici quelques idées….Sauces, marinades, desserts, agneau, boeuf, saumon et même mousse au chocolat ou glaces… Avec L’expérimentation et l’audace comme leitmotiv, sachez que presque tout est possible alors je ne peux que vous conseiller de tester et, de trouver ce qui vous plaît. Le dosage est très subjectif aussi, j’aime sentir intensément le whisky ou les épices dans mon assiette du coup j’ai toujours peur qu’il n’y en aie pas assez. Ainsi je n’en définirai pas de quantité exacte dans cet article car, je pars du postulat simple que c’est très subjectif et qu’il n’y en a peut être jamais trop(hehe)… 

Sauce BBQ au whisky tourbé (le parfait compagnon de l’été).

Mélanger ketchup, oignons, gros sel, sauce soja, sauce worcethshire, vinaigre balsamique, moutarde a l’ancienne, ail et oignons émincés…. ajouter du whisky très tourbé (p.exple ardbeg uigeadail/lagavulin 12cs/ octomore / big peat /laphroaig 10), … Voici une sauce intense parfaite pour badigeonner votre viande et saucisses avant cuisson au barbecue et/ou après…

Filets de Saumon mariné au whisky jus de citron et graines de sésames.

Disposer les filets de saumon dans un plat allant au four.. verser le jus d’un citron, saler et saupoudrer de graines de sésames et de muscade chaque côté. Arroser généreusement de whisky au choix. Laisser mariné au frigo de 1 à 2heures en re-mouillant de temps en temps le poisson avec le jus du plat a l’aide d’une cuillère a soupe… entourer les filets de saumon de fenouil emincé cuit (ou tout autre légume au choix) , ajouter du lait de coco, du sel, du gingembre moulu, un filet d’huile dolive et un peu de whisky…enfourner entre 10 et 15 minutes afin de garder la tendresse du poisson. A servir avec du riz. Un régal !

Saumon en papillotes sauce Bigpeat

Couper un oignon, du citron, des tomates en dés, emballer soigneusement chaque filet de saumon de papier d’aluminium, ouvrir délicatement et ajouter le tout au saumon, agrémenter d’un filet d’huile d’olive et arroser de whisky tourbé, refermer le papier d’alu. Cuire quelques minutes les papilottes au barbecue ! Miam miam, bon appétit !

Épaule d’Agneau mariné 24 heures au whisky fumé

Piquer la viande avec de l’ail, du gros sel, de l’oignons émincé  et du romarin, mettre les tranches de viande sur un papier cellophane suffisament grand pour pouvoir une fois la marinade prete entourer la viande et ainsi maintenir la marinade en contact direct, arroser d huile d’olive, couper finement le thym et la feuille de laurier puis saupoudrer chaque côté de la viande, poivrer, puis arroser généreusement de whisky tourbé (je mets personnellement du caol ila 12ans et du big peat brut de fût mais nimporte quel whisky tourbé fera l’affaire), tourner la viande et arroser encore une fois de whisky…recouvrir la viande avec le cellophane et s’assurer que c’est bien hermétique. Déposer le tout dans un plat creux. Sentir et se rendre compte que ça ne sent pas assez le whisky et la tourbe, ouvrir et rajouter encore une petite goutte de caol ila 12 ans…. Maintenir 24 heures au frigo !
Faire revenir les tranches d’agneau 3- 4 minutes de chaque coté à la poêle, réserver le jus résiduel dans le plat et l’ajouter afin de déglacer en fin de cuisson…servir et déguster !!

Boulettes de boeuf hachées sauce whisky

Faire cuire les boulettes de viande hachée avec des oignons et de l’huile d’olive dans une poêle. Ajouter du vinaigre balsamique, de la sauce soja et du poivre. Ajouter le whisky ou le bourbon en fin de cuisson…Cuire encore quelques minutes a feu moyen, saler. Miam miam !

Confit d’oignons au whisky

Faire revenir les oignons dans de l’huile d’olive à la poêle sur feu moyen. Ajouter du whisky, du vinaigre balsamique, du sel et une cuillère à café de sucre brun..Cuire à feu moyen en remuant et attendre que les oignons se caramélisent.
…Parfait sur du foie gras, des boulettes de viandes hachées ou avec des saucisses…

Crevettes flambées au whisky

Faire revenir les oignons, l’ail et les crevettes décortiquées avec de l’huile d’olive et du jus de citron à la poêle. Saupoudrer de gingembre en poudre. Arroser ensuite généreusement de whisky (je le fait avec du tourbé), mélanger puis laisser cuire une minute… Attention éteindre la hotte de cuisson…Craquer une allumette et faire flamber le tout en remuant énergiquement. Ajouter un petit peu de crème liquide, saler/poivrer.

Mousse au chocolat parfumée au whisky

Suivre votre recette habituelle et ajouter simplement du whisky lorsque vous faites fondre le chocolat .
Une tuerie !!!!

Sorbet citron arrosé au whisky

Servir les boules de sorbet dans une coupe et verser du whisky tourbé dessus. A consommer rapidement. Très frais et vivifiant !!!

Vive la créativité en toute liberté… D’autres idées de recettes a partager ?
N’hésitez pas à écrire des commentaires ci dessous ! 
Nicowhiskies – Nicolas Läderach –

Quatre whiskies à moins de 40 euros pour commencer une collection

1 – Glenfiddich 12 ans

Un grand classique que l’on ne présente plus ! Fondé en 1887, Glenfiddich est aujourd’hui le single malt le plus vendu au monde. Commercialisé dans plus de 180 pays, il représente près de 20 % des ventes de single malt (on vous explique la différence entre single malt et blend plus bas !). Beaucoup d’amateurs de whisky ont commencé avec « le Glen ». C’est un whisky frais et fruité, qui évoque des notes de pommes-poires au nez et en bouche et avec une finale boisée, dominée par des notes de chêne.

Prix : autour de 25-30 euros en GMS dispo ici

Glenfiddish 12 - Whisky à moins de 40 euros

Alternative : Glenmorangie 10 ans (un peu moins frais, plus vanillé et mielleux) dispo ici

Glenmorangie - Whisky à moins de 40 euros

 

2 – Dalwhinnie 15 ans

L’âge d’un whisky est-il synonyme de qualité ? C’était le cas pendant très longtemps, ou en tout cas c’était dans les moeurs, mais ce n’est pas catégorique. Il existe aujourd’hui de très bons blends (assemblages de whiskies de malt et de grain) et single malts sans indication d’âge (ou NAS = ‘non-age statement’ en anglais), comme notamment le Nikka From The Barrel (voir ci-dessous). Le Dalwhinnie 15 est un représentant de la vielle école : vieilli exclusivement en ex-fûts de bourbon, ce single malt emblématique des Highlands est un incontournable produit depuis 1897, marqué par des notes de miel et des accents boisés. Vous ne trouverez pas de whisky à un meilleur rapport âge-prix !

Prix : autour de 35 euros en GMS dispo ici

Dalwhinnie 15 ans - Whisky pour 40 euros
Alternative : Aberfeldy 12 ans (plus jeune, plus frais, plus vif) dispo ici

Aberfledy 12 ans - Whisky pour moins de 40 euros

3 – Caol Ila 12 ans

Chaque collection de whisky a besoin d’un malt tourbé ! C’est une règle d’or. Mais en fait, la tourbe, kesako ? Par définition, c’est un mélange de terre humide et de végétaux, qui donne des arômes à l’orge lorsqu’elle est brûlée. Certaines régions d’Ecosse, dont la fameuse île Islay, sont très riches en tourbe. La tourbe est donc brûlée, au moment du séchage de l’orge (avant la distillation), afin de libérer ces arômes terreux et humides que vous aurez le plaisir de retrouver dans votre verre… Ce Caol Ila 12 délivre ainsi des notes tourbées, fumées, mais aussi salées-iodées et une subtile note d’agrumes. Ce n’est pas le malt le plus tourbé que vous trouverez dans votre rayon whisky, ni le plus fort en alcool, et c’est exactement pour cela que c’est un très bon choix pour un premier whisky tourbé ! Un excellent équilibre, au niveau gustatif comme au niveau budget.

Prix : autour de 35 euros en GMS dispo ici

Caol Ila 12 ans - Whisky pour 40 euros
Alternative : Laphroaig 10 (plus intense sur la tourbe) dispo ici

Laphroaig 10 - Whisky à moins de 40 euros

4 – Nikka From The Barrel

Après plusieurs single malts originaires d’Ecosse, le dernier whisky de notre sélection coche deux nouvelles cases : c’est un blend et il est japonais. En effet, il s’agit ici d’un assemblage de différents whiskies nippons (deux single malts, Miyagikyo et Yoichi, et un whisky de grain). Le Nikka From The Barrel (ou Nikka FTB pour les connaisseurs) est une réussite mondiale : commercialisé depuis 1985, il est arrivé en Europe en 2001 et s’est rapidement imposé comme une référence sur le marché des whiskies. Aux Etats-Unis, où il n’a été lancé qu’en août 2018, le Nikka FTB s’est retrouvé en rupture de stock après seulement quelques semaines. Son format atypique, son prix abordable et sa complexité aromatique en font une valeur sûre ! Mais attention, ce petit Japonais titre à 51,4° d’alcool. C’est ce qu’on appelle « brut de fût » ou cask strength en anglais. Allez-y mollo !

Prix : entre 30 et 40 euros en GMS dispo ici

Nikka whisky from the barrel
Alternative : Nikka Pure Malt Black (un blend de malts uniquement, sans whisky de grain, également produit par Nikka) dispo ici

Santé !