Cuisiner au Whisky

Cuisiner avec le whisky… ou comment sublimer tes recettes culinaires avec une petite touche maltée et relevée  !

En effet, cela fait quelques temps que je m’essaye a cuisiner avec ce spiritueux et, souhaite donc partager avec vous ici quelques idées….Sauces, marinades, desserts, agneau, boeuf, saumon et même mousse au chocolat ou glaces… Avec L’expérimentation et l’audace comme leitmotiv, sachez que presque tout est possible alors je ne peux que vous conseiller de tester et, de trouver ce qui vous plaît. Le dosage est très subjectif aussi, j’aime sentir intensément le whisky ou les épices dans mon assiette du coup j’ai toujours peur qu’il n’y en aie pas assez. Ainsi je n’en définirai pas de quantité exacte dans cet article car, je pars du postulat simple que c’est très subjectif et qu’il n’y en a peut être jamais trop(hehe)… 

Sauce BBQ au whisky tourbé (le parfait compagnon de l’été).

Mélanger ketchup, oignons, gros sel, sauce soja, sauce worcethshire, vinaigre balsamique, moutarde a l’ancienne, ail et oignons émincés…. ajouter du whisky très tourbé (p.exple ardbeg uigeadail/lagavulin 12cs/ octomore / big peat /laphroaig 10), … Voici une sauce intense parfaite pour badigeonner votre viande et saucisses avant cuisson au barbecue et/ou après…

Filets de Saumon mariné au whisky jus de citron et graines de sésames.

Disposer les filets de saumon dans un plat allant au four.. verser le jus d’un citron, saler et saupoudrer de graines de sésames et de muscade chaque côté. Arroser généreusement de whisky au choix. Laisser mariné au frigo de 1 à 2heures en re-mouillant de temps en temps le poisson avec le jus du plat a l’aide d’une cuillère a soupe… entourer les filets de saumon de fenouil emincé cuit (ou tout autre légume au choix) , ajouter du lait de coco, du sel, du gingembre moulu, un filet d’huile dolive et un peu de whisky…enfourner entre 10 et 15 minutes afin de garder la tendresse du poisson. A servir avec du riz. Un régal !

Saumon en papillotes sauce Bigpeat

Couper un oignon, du citron, des tomates en dés, emballer soigneusement chaque filet de saumon de papier d’aluminium, ouvrir délicatement et ajouter le tout au saumon, agrémenter d’un filet d’huile d’olive et arroser de whisky tourbé, refermer le papier d’alu. Cuire quelques minutes les papilottes au barbecue ! Miam miam, bon appétit !

Épaule d’Agneau mariné 24 heures au whisky fumé

Piquer la viande avec de l’ail, du gros sel, de l’oignons émincé  et du romarin, mettre les tranches de viande sur un papier cellophane suffisament grand pour pouvoir une fois la marinade prete entourer la viande et ainsi maintenir la marinade en contact direct, arroser d huile d’olive, couper finement le thym et la feuille de laurier puis saupoudrer chaque côté de la viande, poivrer, puis arroser généreusement de whisky tourbé (je mets personnellement du caol ila 12ans et du big peat brut de fût mais nimporte quel whisky tourbé fera l’affaire), tourner la viande et arroser encore une fois de whisky…recouvrir la viande avec le cellophane et s’assurer que c’est bien hermétique. Déposer le tout dans un plat creux. Sentir et se rendre compte que ça ne sent pas assez le whisky et la tourbe, ouvrir et rajouter encore une petite goutte de caol ila 12 ans…. Maintenir 24 heures au frigo !
Faire revenir les tranches d’agneau 3- 4 minutes de chaque coté à la poêle, réserver le jus résiduel dans le plat et l’ajouter afin de déglacer en fin de cuisson…servir et déguster !!

Boulettes de boeuf hachées sauce whisky

Faire cuire les boulettes de viande hachée avec des oignons et de l’huile d’olive dans une poêle. Ajouter du vinaigre balsamique, de la sauce soja et du poivre. Ajouter le whisky ou le bourbon en fin de cuisson…Cuire encore quelques minutes a feu moyen, saler. Miam miam !

Confit d’oignons au whisky

Faire revenir les oignons dans de l’huile d’olive à la poêle sur feu moyen. Ajouter du whisky, du vinaigre balsamique, du sel et une cuillère à café de sucre brun..Cuire à feu moyen en remuant et attendre que les oignons se caramélisent.
…Parfait sur du foie gras, des boulettes de viandes hachées ou avec des saucisses…

Crevettes flambées au whisky

Faire revenir les oignons, l’ail et les crevettes décortiquées avec de l’huile d’olive et du jus de citron à la poêle. Saupoudrer de gingembre en poudre. Arroser ensuite généreusement de whisky (je le fait avec du tourbé), mélanger puis laisser cuire une minute… Attention éteindre la hotte de cuisson…Craquer une allumette et faire flamber le tout en remuant énergiquement. Ajouter un petit peu de crème liquide, saler/poivrer.

Mousse au chocolat parfumée au whisky

Suivre votre recette habituelle et ajouter simplement du whisky lorsque vous faites fondre le chocolat .
Une tuerie !!!!

Sorbet citron arrosé au whisky

Servir les boules de sorbet dans une coupe et verser du whisky tourbé dessus. A consommer rapidement. Très frais et vivifiant !!!

Vive la créativité en toute liberté… D’autres idées de recettes a partager ?
N’hésitez pas à écrire des commentaires ci dessous ! 
Nicowhiskies – Nicolas Läderach –

Quatre whiskies à moins de 40 euros pour commencer une collection

1 – Glenfiddich 12 ans

Un grand classique que l’on ne présente plus ! Fondé en 1887, Glenfiddich est aujourd’hui le single malt le plus vendu au monde. Commercialisé dans plus de 180 pays, il représente près de 20 % des ventes de single malt (on vous explique la différence entre single malt et blend plus bas !). Beaucoup d’amateurs de whisky ont commencé avec « le Glen ». C’est un whisky frais et fruité, qui évoque des notes de pommes-poires au nez et en bouche et avec une finale boisée, dominée par des notes de chêne.

Prix : autour de 25-30 euros en GMS dispo ici

Glenfiddish 12 - Whisky à moins de 40 euros

Alternative : Glenmorangie 10 ans (un peu moins frais, plus vanillé et mielleux) dispo ici

Glenmorangie - Whisky à moins de 40 euros

 

2 – Dalwhinnie 15 ans

L’âge d’un whisky est-il synonyme de qualité ? C’était le cas pendant très longtemps, ou en tout cas c’était dans les moeurs, mais ce n’est pas catégorique. Il existe aujourd’hui de très bons blends (assemblages de whiskies de malt et de grain) et single malts sans indication d’âge (ou NAS = ‘non-age statement’ en anglais), comme notamment le Nikka From The Barrel (voir ci-dessous). Le Dalwhinnie 15 est un représentant de la vielle école : vieilli exclusivement en ex-fûts de bourbon, ce single malt emblématique des Highlands est un incontournable produit depuis 1897, marqué par des notes de miel et des accents boisés. Vous ne trouverez pas de whisky à un meilleur rapport âge-prix !

Prix : autour de 35 euros en GMS dispo ici

Dalwhinnie 15 ans - Whisky pour 40 euros
Alternative : Aberfeldy 12 ans (plus jeune, plus frais, plus vif) dispo ici

Aberfledy 12 ans - Whisky pour moins de 40 euros

3 – Caol Ila 12 ans

Chaque collection de whisky a besoin d’un malt tourbé ! C’est une règle d’or. Mais en fait, la tourbe, kesako ? Par définition, c’est un mélange de terre humide et de végétaux, qui donne des arômes à l’orge lorsqu’elle est brûlée. Certaines régions d’Ecosse, dont la fameuse île Islay, sont très riches en tourbe. La tourbe est donc brûlée, au moment du séchage de l’orge (avant la distillation), afin de libérer ces arômes terreux et humides que vous aurez le plaisir de retrouver dans votre verre… Ce Caol Ila 12 délivre ainsi des notes tourbées, fumées, mais aussi salées-iodées et une subtile note d’agrumes. Ce n’est pas le malt le plus tourbé que vous trouverez dans votre rayon whisky, ni le plus fort en alcool, et c’est exactement pour cela que c’est un très bon choix pour un premier whisky tourbé ! Un excellent équilibre, au niveau gustatif comme au niveau budget.

Prix : autour de 35 euros en GMS dispo ici

Caol Ila 12 ans - Whisky pour 40 euros
Alternative : Laphroaig 10 (plus intense sur la tourbe) dispo ici

Laphroaig 10 - Whisky à moins de 40 euros

4 – Nikka From The Barrel

Après plusieurs single malts originaires d’Ecosse, le dernier whisky de notre sélection coche deux nouvelles cases : c’est un blend et il est japonais. En effet, il s’agit ici d’un assemblage de différents whiskies nippons (deux single malts, Miyagikyo et Yoichi, et un whisky de grain). Le Nikka From The Barrel (ou Nikka FTB pour les connaisseurs) est une réussite mondiale : commercialisé depuis 1985, il est arrivé en Europe en 2001 et s’est rapidement imposé comme une référence sur le marché des whiskies. Aux Etats-Unis, où il n’a été lancé qu’en août 2018, le Nikka FTB s’est retrouvé en rupture de stock après seulement quelques semaines. Son format atypique, son prix abordable et sa complexité aromatique en font une valeur sûre ! Mais attention, ce petit Japonais titre à 51,4° d’alcool. C’est ce qu’on appelle « brut de fût » ou cask strength en anglais. Allez-y mollo !

Prix : entre 30 et 40 euros en GMS dispo ici

Nikka whisky from the barrel
Alternative : Nikka Pure Malt Black (un blend de malts uniquement, sans whisky de grain, également produit par Nikka) dispo ici

Santé !

Houblon, le nerf de la bière.

Dans un contexte de développement exponentiel des brasseries artisanales en France, passées de 245 à plus de 1600 en 5 ans et avec un rythme de création d’une brasserie par jour, les enjeux d’approvisionnement en matières premières pour ces dernières sont devenus de plus en plus prégnants.

Au cœur de cette problématique, une matière première en particulier, constituant primordial des      bières artisanales suscite un intérêt majuscule : le Houblon. L’inflorescence femelle de cette liane herbacée est connue depuis plus de 800 ans pour ses vertus aromatisantes et aseptisantes dans l’élaboration de la bière. Aussi l’approvisionnement en cônes et autres pellets constitue un réel enjeu pour les brasseurs.

La France a aujourd’hui en culture environ 500 hectares de houblon, quand on estime qu’il en faudrait plus de 2000 pour couvrir les besoins de notre marché domestique. Nous sommes donc principalement importateurs de cette matière première sur un marché particulièrement tendu.

Les variétés « star » du moment aux caractéristiques bien particulières, notamment aromatiques ou super-aromatiques, écartées pendant des années par les industriels, s’arrachent. A l’instar du Cascade, développé dans l’Oregon dans les 50’s à partir des variétés Fuggle et Serebrianker, cette variété au taux d’huiles essentielles élevé, représentait 17% des surfaces cultivées aux Etats-Unis en 2014.

Alors que les indices d’acides alphas constituaient une manière de catégoriser les variétés de houblons par le passé, on s’est rendu compte qu’à l’image d’un secteur brassicole toujours plus inventif et complexe, c’est le nombre de variétés différentes, aux caractéristiques si particulières, qui confèrent aux houblons toute leur richesse.

Et de richesse, parlons-en! Cette culture complexe, d’une plante potentiellement fragile nécessite des investissements élevés. En temps premièrement, puisqu’on estime qu’un plant de houblon met environ 3 ans pour arriver à maturité et deuxièmement, un investissement financier, puisqu’il faut compter un investissement de 20000 à 40000 euros à l’hectare. Des investissements/un risque qui peuvent rapporter gros. En effet, la culture du houblon, dans un contexte mondial ou l’offre est inférieure à la demande, reste malgré tout très valorisée avec un des rendements à l’hectare le plus élevé des plantations agricoles.

L’intérêt pour cette culture est de plus en plus fort en France. En effet, alors que plus de 90% des cultures se trouvent actuellement en Alsace, on voit émerger de plus en plus de nouveaux projets comme à Sainte-Livrade dans le Lot sous l’égide de Hopen Houblons de Terroir, en Normandie avec l’association Houblons de Normandie, ou dans la vallée de la chevreuse avec la houblonnière Francilienne : La Houf. Des projets souvent appuyés par le concours des chambres régionales d’agriculture.

Une culture donc qui a le vent en poupe et de beaux jours devant elle qu’elle soit conventionnelle ou bio. Car ici aussi le bio pointe le bout de son nez, même si le houblon ne compose qu’une part infime en quantité d’ingrédients dans la bière, l’intérêt pour du houblon bio est bien présent. Les cultivateurs américains se penchent dessus à l’image des cultivateurs du Pacifique Nord-Ouest aux États-Unis. Yakima Chief Hops, opérateur historique, travaille notamment à l’élaboration du filière bio dédiée aux références stars comme le Citra, le Simcoe, le Mozaic ou bien l’Azacca.

Au regard de tous ces indicateurs positifs et de l’engouement d’un public toujours plus grands pour des bières artisanales qui diffèrent des produits aseptisés des industriels, gageons que la culture de houblons a de beaux jours devant elle…

Dois Corvos, from Lisbonne with love

Dois Corvos « 2 corbeaux en français » fait parti de ces brasseries portugaises qu’on ne présente plus tant leur notoriété dépasse les frontières depuis plusieurs années. Fondée à Lisbonne par Susana Cascais et Scott Steffens en 2013, le pays est alors en pleine période de récession économique et autant dire que la scène craft portugaise est plutôt discrète voir inexistante.

Il faudra attendre 2015 pour que la brasserie sorte ses premières recettes et avec elles, ses premières récompenses dans les compétitions et événements européens. Lyon, Paris, le site Ratebeer et même TripAdvisor leurs décernent de nombreuses médailles et titres honorifiques comme par exemple le statut de Best Tap Room in Portugal en 2017-2018 (Ratebeer).

La gamme Dois Corvos, c’est également un éventail de recettes qui fait le grand écart entre des Blonde Ale, Saisons, IPA’s jusqu’à des Imperial Stouts barrel-aged, Barley wine et autres Spicy milk stout, en tout 18 « regulars » qui se côtoient au fil de l’année, pas mal pour une brasserie encore 100% familiale !

Les deux bières dont je vais vous parler aujourd’hui ne rentrent pas dans la gamme régulière de la brasserie et sont pour le moment des séries limitées.

Raspberry Jam – 5.7% – Sour Ale Barrel Aged

Vieillie en fûts de chêne avec des framboises durant 2 ans en compagnie de levures brettanomyces, cette Sour Ale arbore une robe étonnamment dorée aux reflets orangés. Les framboises sont subtiles et on sent clairement le vieillissement des fruits, c’est acide, lactique et ça sent l’odeur caractéristique des bières « bréttées » à savoir une forte identité de cuir et d’écurie. Très bonne bière, légère et puissante à la fois.

Dispo ici.

Que Syrah, Syrah – 7.6% – Grape Ale Barrel Aged

Brassée en 2016 et vieillie durant 22 mois en fûts de Porto cette Grape Ale à subit une double fermentation avec des levures Brettanomyces et Lactobacillus. Bien moins acide et typée que la Raspberry Jam, cette Grape Ale n’en est pas pour autant moins intéressante. Plus légère et douce avec des notes de vanille et de biscuit elle amène de par sa fermentation en fûts de Porto pas mal de sucre et un côté fruité léger mais bien présent. Un chouilla en-dessous de la Raspberry mais le mieux c’est encore de goûter les deux !

Dispo ici.

Hāpi Beer Festival et Symposium 2019

Le temps d’un week-end, la planète bière va tourner autour de la Terre du long nuage blanc.

En effet, des brasseries du monde entier se sont données rendez-vous à Wellington en Nouvelle-Zélande pour le Hāpi Festival qui propose un line-up démentiel. Jugez par vous même :

 

Instagram @garageproject

Hill Farmstead Brewery
The Bruery
Cloudwater Brew Co
Firestone Walker Brewing Co.
Modern Times BeerOther Half Brewing Company
The Veil Brewing Co.
Mikkeller HQ
Sierra Nevada
Crooked Stave Artisan Beer Project
Trillium Brewing Company
Alvarado Street Brewery & Grill
Omnipollo

La brasserie kiwi Garage Project, après avoir été invitée sur de nombreux festival à travers le monde,  est heureuse de pouvoir accueillir tous ces homologues du monde entier .

A l’initiative du centre de recherche sur le houblon néo-zélandais Hāpi et de la houblonnière locale Freestyle Hops, il s’agit bien évidement de faire découvrir des bières du monde entier mais c’est également l’occasion de célébrer le houblon à proprement parler. En pleine campagne de récolte dans l’hémisphère sud, cet évènement intervient à point nommé. Quand on connaît le succès actuel des houblons kiwis, ça paraît tout à fait légitime.

Mais pour l’organisation, il s’agit aussi de communiquer sur les cultivateurs, la filière néo-zélandaise de houblon, son dynamisme et tous les travaux de recherches qui sont menés pour des variétés toujours plus proches des attentes des brasseurs artisanaux du monde entier. C’est ainsi que l’événement prend aussi la forme d’un symposium, qui tiendra plus du banquet de Bacchus que de Platon concédons-le, mais qui permettra de parler librement du houblon entre brasseurs, cultivateurs et scientifiques.

Instagram @garageproject

 

Alors que le succès des houblons néo-Z, ne se dément pas ici, gardons à l’esprit que le Motueka n’est finalement que le cousin germain de notre noble Saaz… De là à parler de guerre pour le trône de bière…

Beer & Reading pairing : Tiki Tour Pils de la Brasserie du Grand Paris et Zoobrew

Âge de raison et Gueule de Joie

2019, une année qui a débuté sous le signe de la sobriété pour Jean-Philippe Braud. Ce Nantais a démarré l’année avec la résolution de ne pas boire d’alcool pendant un mois. A l’instar du mouvement « Dry January » en vogue chez nos voisins outre-Manche entre autre.

Au delà d’un simple challenge personnel, il s’agit aussi de démarrer une nouvelle aventure professionnelle. Car ce « mois de janvier sobre » n’est pas le premier pour Jean-Philippe. En effet, c’est en 2018 durant sa première expérience de jeûne éthylique qu’il prend conscience alors du peu d’alternatives sans alcool qui existent sur le marché.

Pourtant les produits existent et après plusieurs mois de recherches, il prend conscience qu’une offre qualitative de boissons sans alcool peut être proposée.

Il se décide alors à quitter son poste de consultant dans la communication et la publicité et de mettre à profit son expérience professionnelle au service du développement de son projet.

Dans son esprit naît alors Gueule de joie, un distributeur spécialisé, qui aura pour vocation de faire connaître au plus grand nombre et de proposer à ceux qui ne souhaitent pas consommer d’alcool, une gamme rigoureusement sélectionnée de boissons, le tout sans se priver de moments conviviaux et en se faisant plaisir.

Le plaisir, il en est justement question. Alors que l’alcool est ancré dans notre société et fait presque parti de notre patrimoine national, accompagnant des moments festifs, conviviaux et de partage, il est souvent difficile de s’en départir.

Au travers d’une sélection exigeante, Jean-Philippe souhaite pouvoir proposer une offre de vins, bières et cocktails sans alcool mais surtout sans concession sur le goût ; où le plaisir prend le pas sur l’ivresse.

Moins d’alcool, plus de qualité!

Afin de se développer et de se faire connaître, cette pétillante société nantaise vient de lancer une campagne de  financement participatif sur le site de crowdfunding Ulule.

Avec des débuts très encourageants et un premier objectif rapidement atteint, Jean-Philippe souhaite aller plus loin. Il a le souhait de faire grandir sa communauté et de pouvoir s’adresser rapidement à un maximum de consommateurs qui n’ont pas encore forcément conscience de l’offre de boissons sans alcool qui peut s’offrir à eux.

Vous pouvez l’accompagner dans cette démarche en précommandant sur la plateforme Ulule jusqu’au 30 avril, vos boxs qui vous permettront de découvrir un nouveau champ des possibles.

Une démarche dans l’air du temps et en phase avec les enjeux sociétaux alors que Santé Publique France vient de lancer une nouvelle campagne invitant à la modération avec le slogan  «  2 verres par jour ; pas tous les jours ».

Le « sans alcool » en quelques chiffres  :

Un relais de croissance à l’avenir, alors que le consommation d’alcool en France a été divisée par 2 ces 50 dernières années.

1/4 des français a acheté au moins une fois une bière sans alcool en 2018.

Les « Industriels » prévoient qu’une bière sur 5 vendue, sera une bière sans alcool à l’horizon 2025.

L’alcool deuxième cause de mortalité évitable après le tabac.

 

Souhaitons bon courage dans cette aventure à Jean-Philippe Braud et longue vie à Gueule de Joie.

« Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait le bon ».

 

 

Toutes les informations sur le projet sur :

https://fr.ulule.com/gueuledejoie/news/

Facebook : h​ttps://www.facebook.com/GUEULEDEJOIE

Instagram : @gueuledejoie

 

Pattar, entre vodka et whisky

Pour découvrir Pattar, il faut traverser la frontière pyrénéenne et partir à la rencontre des deux compères : Jose Luis Navarro et Carlos Ortiz Zarate, fondateurs de la distillerie Basque Moonshiner.

Deux vrais passionnés, fiers de leur bécane, un alambic hybride, à la fois capable de produire des vodkas de grande qualité grâce à une colonne de rectification à 16 plateaux mais tout aussi en mesure de fonctionner comme pot still pour produire des eaux de vie plus riches.

Deux esprits contrebandiers à l’instar des Moonshiners américains en pleine époque de la prohibition, contraint de distiller au clair de lune afin de pouvoir échapper aux autorités. C’est d’ailleurs en hommage à un de leur grand père (distillateur clandestin sous le régime franquiste) que Jose Luis et Carlos ont lancé leur première vodka : Basmoon. Une vodka 100% issue de pomme terre d’une incroyable rondeur en bouche.


Mais revenons à nos moutons et passons désormais à Pattar.

Pattar, c’est tout simplement une vodka élevée 30 mois en fût de Rioja & fut de Bourbon. De quoi obtenir une belle sucrosité et rondeur en bouche offerte par le tubercule tout en surfant avec les aromatiques riches et complexe d’un whisky.

Au nez, on mêle notes vanillées du Bourbon, notes terreuses « trahissant » la pomme de terre et arômes légère fumé.

Un vrai whisky qui n’en est pas un ! Et qui saura sans doute séduire les amateurs de rondeurs et de sucrosité.