Ptimckenzie

Requin disco en recherche constante de nouveautés houblonnées, musicales et artistiques.

Houblon, le nerf de la bière.

Dans un contexte de développement exponentiel des brasseries artisanales en France, passées de 245 à plus de 1600 en 5 ans et avec un rythme de création d’une brasserie par jour, les enjeux d’approvisionnement en matières premières pour ces dernières sont devenus de plus en plus prégnants.

Au cœur de cette problématique, une matière première en particulier, constituant primordial des      bières artisanales suscite un intérêt majuscule : le Houblon. L’inflorescence femelle de cette liane herbacée est connue depuis plus de 800 ans pour ses vertus aromatisantes et aseptisantes dans l’élaboration de la bière. Aussi l’approvisionnement en cônes et autres pellets constitue un réel enjeu pour les brasseurs.

La France a aujourd’hui en culture environ 500 hectares de houblon, quand on estime qu’il en faudrait plus de 2000 pour couvrir les besoins de notre marché domestique. Nous sommes donc principalement importateurs de cette matière première sur un marché particulièrement tendu.

Les variétés « star » du moment aux caractéristiques bien particulières, notamment aromatiques ou super-aromatiques, écartées pendant des années par les industriels, s’arrachent. A l’instar du Cascade, développé dans l’Oregon dans les 50’s à partir des variétés Fuggle et Serebrianker, cette variété au taux d’huiles essentielles élevé, représentait 17% des surfaces cultivées aux Etats-Unis en 2014.

Alors que les indices d’acides alphas constituaient une manière de catégoriser les variétés de houblons par le passé, on s’est rendu compte qu’à l’image d’un secteur brassicole toujours plus inventif et complexe, c’est le nombre de variétés différentes, aux caractéristiques si particulières, qui confèrent aux houblons toute leur richesse.

Et de richesse, parlons-en! Cette culture complexe, d’une plante potentiellement fragile nécessite des investissements élevés. En temps premièrement, puisqu’on estime qu’un plant de houblon met environ 3 ans pour arriver à maturité et deuxièmement, un investissement financier, puisqu’il faut compter un investissement de 20000 à 40000 euros à l’hectare. Des investissements/un risque qui peuvent rapporter gros. En effet, la culture du houblon, dans un contexte mondial ou l’offre est inférieure à la demande, reste malgré tout très valorisée avec un des rendements à l’hectare le plus élevé des plantations agricoles.

L’intérêt pour cette culture est de plus en plus fort en France. En effet, alors que plus de 90% des cultures se trouvent actuellement en Alsace, on voit émerger de plus en plus de nouveaux projets comme à Sainte-Livrade dans le Lot sous l’égide de Hopen Houblons de Terroir, en Normandie avec l’association Houblons de Normandie, ou dans la vallée de la chevreuse avec la houblonnière Francilienne : La Houf. Des projets souvent appuyés par le concours des chambres régionales d’agriculture.

Une culture donc qui a le vent en poupe et de beaux jours devant elle qu’elle soit conventionnelle ou bio. Car ici aussi le bio pointe le bout de son nez, même si le houblon ne compose qu’une part infime en quantité d’ingrédients dans la bière, l’intérêt pour du houblon bio est bien présent. Les cultivateurs américains se penchent dessus à l’image des cultivateurs du Pacifique Nord-Ouest aux États-Unis. Yakima Chief Hops, opérateur historique, travaille notamment à l’élaboration du filière bio dédiée aux références stars comme le Citra, le Simcoe, le Mozaic ou bien l’Azacca.

Au regard de tous ces indicateurs positifs et de l’engouement d’un public toujours plus grands pour des bières artisanales qui diffèrent des produits aseptisés des industriels, gageons que la culture de houblons a de beaux jours devant elle…

Hāpi Beer Festival et Symposium 2019

Le temps d’un week-end, la planète bière va tourner autour de la Terre du long nuage blanc.

En effet, des brasseries du monde entier se sont données rendez-vous à Wellington en Nouvelle-Zélande pour le Hāpi Festival qui propose un line-up démentiel. Jugez par vous même :

 

Instagram @garageproject

Hill Farmstead Brewery
The Bruery
Cloudwater Brew Co
Firestone Walker Brewing Co.
Modern Times BeerOther Half Brewing Company
The Veil Brewing Co.
Mikkeller HQ
Sierra Nevada
Crooked Stave Artisan Beer Project
Trillium Brewing Company
Alvarado Street Brewery & Grill
Omnipollo

La brasserie kiwi Garage Project, après avoir été invitée sur de nombreux festival à travers le monde,  est heureuse de pouvoir accueillir tous ces homologues du monde entier .

A l’initiative du centre de recherche sur le houblon néo-zélandais Hāpi et de la houblonnière locale Freestyle Hops, il s’agit bien évidement de faire découvrir des bières du monde entier mais c’est également l’occasion de célébrer le houblon à proprement parler. En pleine campagne de récolte dans l’hémisphère sud, cet évènement intervient à point nommé. Quand on connaît le succès actuel des houblons kiwis, ça paraît tout à fait légitime.

Mais pour l’organisation, il s’agit aussi de communiquer sur les cultivateurs, la filière néo-zélandaise de houblon, son dynamisme et tous les travaux de recherches qui sont menés pour des variétés toujours plus proches des attentes des brasseurs artisanaux du monde entier. C’est ainsi que l’événement prend aussi la forme d’un symposium, qui tiendra plus du banquet de Bacchus que de Platon concédons-le, mais qui permettra de parler librement du houblon entre brasseurs, cultivateurs et scientifiques.

Instagram @garageproject

 

Alors que le succès des houblons néo-Z, ne se dément pas ici, gardons à l’esprit que le Motueka n’est finalement que le cousin germain de notre noble Saaz… De là à parler de guerre pour le trône de bière…

Beer & Reading pairing : Tiki Tour Pils de la Brasserie du Grand Paris et Zoobrew

Âge de raison et Gueule de Joie

2019, une année qui a débuté sous le signe de la sobriété pour Jean-Philippe Braud. Ce Nantais a démarré l’année avec la résolution de ne pas boire d’alcool pendant un mois. A l’instar du mouvement « Dry January » en vogue chez nos voisins outre-Manche entre autre.

Au delà d’un simple challenge personnel, il s’agit aussi de démarrer une nouvelle aventure professionnelle. Car ce « mois de janvier sobre » n’est pas le premier pour Jean-Philippe. En effet, c’est en 2018 durant sa première expérience de jeûne éthylique qu’il prend conscience alors du peu d’alternatives sans alcool qui existent sur le marché.

Pourtant les produits existent et après plusieurs mois de recherches, il prend conscience qu’une offre qualitative de boissons sans alcool peut être proposée.

Il se décide alors à quitter son poste de consultant dans la communication et la publicité et de mettre à profit son expérience professionnelle au service du développement de son projet.

Dans son esprit naît alors Gueule de joie, un distributeur spécialisé, qui aura pour vocation de faire connaître au plus grand nombre et de proposer à ceux qui ne souhaitent pas consommer d’alcool, une gamme rigoureusement sélectionnée de boissons, le tout sans se priver de moments conviviaux et en se faisant plaisir.

Le plaisir, il en est justement question. Alors que l’alcool est ancré dans notre société et fait presque parti de notre patrimoine national, accompagnant des moments festifs, conviviaux et de partage, il est souvent difficile de s’en départir.

Au travers d’une sélection exigeante, Jean-Philippe souhaite pouvoir proposer une offre de vins, bières et cocktails sans alcool mais surtout sans concession sur le goût ; où le plaisir prend le pas sur l’ivresse.

Moins d’alcool, plus de qualité!

Afin de se développer et de se faire connaître, cette pétillante société nantaise vient de lancer une campagne de  financement participatif sur le site de crowdfunding Ulule.

Avec des débuts très encourageants et un premier objectif rapidement atteint, Jean-Philippe souhaite aller plus loin. Il a le souhait de faire grandir sa communauté et de pouvoir s’adresser rapidement à un maximum de consommateurs qui n’ont pas encore forcément conscience de l’offre de boissons sans alcool qui peut s’offrir à eux.

Vous pouvez l’accompagner dans cette démarche en précommandant sur la plateforme Ulule jusqu’au 30 avril, vos boxs qui vous permettront de découvrir un nouveau champ des possibles.

Une démarche dans l’air du temps et en phase avec les enjeux sociétaux alors que Santé Publique France vient de lancer une nouvelle campagne invitant à la modération avec le slogan  «  2 verres par jour ; pas tous les jours ».

Le « sans alcool » en quelques chiffres  :

Un relais de croissance à l’avenir, alors que le consommation d’alcool en France a été divisée par 2 ces 50 dernières années.

1/4 des français a acheté au moins une fois une bière sans alcool en 2018.

Les « Industriels » prévoient qu’une bière sur 5 vendue, sera une bière sans alcool à l’horizon 2025.

L’alcool deuxième cause de mortalité évitable après le tabac.

 

Souhaitons bon courage dans cette aventure à Jean-Philippe Braud et longue vie à Gueule de Joie.

« Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait le bon ».

 

 

Toutes les informations sur le projet sur :

https://fr.ulule.com/gueuledejoie/news/

Facebook : h​ttps://www.facebook.com/GUEULEDEJOIE

Instagram : @gueuledejoie

 

Brasserie Nautile

@craft_my_beer

C’est face au Musée Jules Verne, au pied de la Maison Radieuse de Le Corbusier, que se sont installés 3 Brasseurs, à Rezé. Une brasserie qui a pris le nom de Nautile (Les 3 Brasseurs étant pris faut croire…). D’ailleurs, on pourrait retrouver du Jules Verne dans ce nom, du Le Corbusier dans l’architecture des recettes et dans l’identité graphique.

Embarquement immédiat à bord du Nautile! Dans le fameux sous-marin de poche, infiltrons-nous profondément dans un verre… de bière. Pour ceux qui le savent le port d’attache de ce navire qui a permis d’aller visiter l’épave du Titanic notamment, est basé dans le Sud, à La Seine sur Mer. Du sud, il en est question ici aussi mais nous parlons du Sud-Loire, aux portes de Nantes.

Cette jeune brasserie s’est installée en Septembre 2017, avec la volonté de proposer une gamme Craftbeer reprenant des styles bien établis ainsi que des recettes dans l’air du temps (IPA, Gose, Brut IPA).

Clément, Fabien et Vincent baignants tous trois depuis longtemps dans le kettle du brassage amateur ont embarqué leurs différentes expériences professionnelles, leur énergie et surtout leur passion à bord de ce navire qui, bien que naviguant dans des mers éthyliques, n’a rien d’un bateau ivre.

En effet, les trois compères n’ont pas chômé, brassant 700hl dès la première année sur une brasserie 10hl des britanniques PBC, avec une ligne d’embouteillage, capsulage et étiquetage entièrement… manuelle. Des journées de mise qui s’apparentaient à des voyages au long cours. Mais voici un temps révolu puisque depuis quelques mois, ils disposent d’une ligne d’embouteillage et d’une étiqueteuse automatique qui leur laisse entrevoir le cap des 1200hl à l’horizon de l’année 2.

La Nautile, c’est une gamme de bières permanentes (Pale Ale, Ambré, Triple, Farmhouse, IPA, Wheat IPA, Black IPA et DIPA) et des éphémères (Triple infusion de café vert à froid, Gose Citron vert/Passion, Brut IPA).

Des éphémères qui permettent d’ouvrir de nouveaux horizons gustatifs et aux brasseurs de se faire plaisir, de proposer des produits originaux en fonction de leurs envies et qui, comme la Brut IPA, peuvent finir par intégrer la gamme permanente.

En parlant de produits qui font envie, gageons que l’annonce de la mise en bouteille d’un Russian Impérial Stout à 15% et de la présence en fermenteur d’un Baltic Porter, sauront éveiller l’interêt de vieux loups de bière et peu importe que vous aillez le pied marin ou pas, vous donneront envie d’embarquer à bord de ce vaisseau pour un voyage zythologique en mer ligérienne.

Pour finir, invitons les cervalabelophiles à aller jeter un œil aux jolies étiquettes qu’ils ont fait en collaboration avec @tangartwork notamment.

Pour éviter tout mal de mer, l’alcool est bien évidement à consommer avec modération.

Retrouvez les en live lors du Lyon Bière Festival les 27 & 28 avril 2019 à la Sucrière ou online sur https://www.facebook.com/brasserienautile et sur https://www.instagram.com/brasserienautile

Saint-Malo Craftbeer Expo 2019, voyage en bières (in)connues

 

C’est sur le quai Duguay-Trouin du port de la cité corsaire malouine, à deux pas des remparts de granit ceignant la vieille ville que les 8, 9 et 10 mars 2019 s’est déroulée la deuxième édition du Saint-Malo Craftbeer Expo (www.stmalocraftbeerexpo.fr)

Le temps d’un week-end, Saint-Malo est devenu « the place to be » de la scène « craftbeer » en France. 61 brasseurs, sur les 63 annoncés, ont répondu présent pour cette deuxième édition du festival. Trois jours rythmés par une ambiance festive, les dégustations et le travail. Car oui, il en était bien question de travail avec un format qui dédiait une journée aux pros, permettant ainsi les rencontres entre brasseurs (exposants et visiteurs), fournisseurs, distributeurs et clients.

Par Effet Papillon x The Beergame x Blackbird
Snake Bite à la Dégustion

Mais revenons-en à nos amis brasseurs, un line-up hétéroclite et international était présent, emmené par Vlad Antonov, le parrain de cette édition, le québécois de la micro-brasserie Hopera (2 heures au Nord de Quebec). Les luxembourgeois de Totenhophen Brauhaus qui se qualifient eux-mêmes comme le point de rencontre entre la bière belge et allemande. Les polonais de Maryensztad. L’équipe de Brussels Beer Project qu’on ne présente plus mais qui est en passe d’ouvrir un deuxième établissement à Paris, du coté du canal St-Martin après celui de Pigalle. les américains de Port City et Oskar Blues, les irlandais de The White Hag, les italiens de Crak, Les norvégiens de Lervig et enfin la sélection portugaise de Original Beer avec 8a Colina la brasserie lisboète et Letra, brasserie de Braga.

De nombreuses brasserie « locales », du grand quart Nord-Ouest étaient également présentes, laissant entrevoir tout un panel brassicole riche et varié qui ne peut que nous faire saliver. Si nous ne devions en citer que quelques une, les Rennais de Skumenn et de la Brasserie du Vieux Singe, les Nantais de la Nautile et du Bubar. Le Morbihan était également représenté avec la Dilettante ainsi que les Normands de la brasserie Les Deux Amants tout comme enfin le Finistère avec Storlok brasserie de Cornouaille et Arvarus.

Le reste de la scène française n’était pas en reste avec citons-les pèle-mêle, les Parisiens de O’Clock Brewing, de la brasserie du Grand Paris, Deck & Donohue et de la Bouledogue, les Lyonnais de Ninkasi, les Bordelais de L’Effet Papillon et d’Azimut, les brasseurs Toulousains au nom éponyme Brasseur Toulousain.

Mais que faut-il retenir de cette édition du Saint-Malo Craftbeer Expo?

C’était avant tout un état d’esprit propre aux festivals de biere mais aussi une ambiance, impulsée par certains brasseurs notamment Nantais. Une ambiance qui se voulait festive et bon enfant même si l’on peut regretter toutefois que la ville de St Malo ne se soit pas mise au diapason d’un événement qui aurait toute sa place, en off, intra-muros tant les corsaires sont légions chez les brasseurs.

Gardons toutefois en tête qu’il ne s’agissait là que de la deuxième édition d’un festival qui ambitionne d’être l’un des meilleurs de France. A n’en pas douter, Xavier et Sylvie Leissen professionnels de l’événementiel ont su mettre à profit leur expérience dans l’organisation de manifestations et prendre la mesure d’un secteur brassicole tout aussi divers que dynamique.

Au delà de l’organisation et de l’ambiance, gardons à l’esprit qu’il s’agit avant tout de bière. Et tant qu’à parler bière, parlons brasseurs. Voici donc un top 3 de nos brasseries coup de cœur. Pourquoi 3? Parce qu’il fallait bien choisir, choisir c’est se priver, et surtout parce qu’ainsi on en citera une par origine.

Sour Ale Barrel Aged Par Letra

Dans la catégorie « brasserie internationale », citons les Portugais de Letra Cerveja Artesanal Minhota. Diogo et Felipe nous ont présenté une variété de bières toutes aussi réussies que plaisantes et gageons que de nombreuses  autres sont encore à venir tant leur programme est chargé en « collab » lors de leur roadtrip de plus de 6000 km à travers l’Europe. Dernière en date avec les Angoumoisins de La Débauche, rien que ça!

 

Dans la catégorie « brasserie locale », je ne peux m’empêcher de citer les Nantais d’ Aerofab qui ne brassent pas que du vent tant leur gamme de bières en canettes est réussie. A noter qu’un crowfunding Ulule est actuellement en cours pour Charles et Arthur https://fr.ulule.com/brasserieaerofab/ ça se passe ici si vous souhaitez aider ces gipsies à poser leurs valises en banlieue Nantaise du côté de Sautron. Inauguration de la Brasserie à venir le 17 Mai.

 

Enfin dans la catégorie « Hexagonale autre que ces chauvins de Bretons », un autre Charles et à nouveau des canettes sont à l’honneur en présence de Charles et Hugo de la brasserie Coconino. Une gamme de bières en canettes toutes aussi réussies les unes que les autres pour ces sympathiques parisiens (oui oui ca existe, en tous cas pour ce qui est de Charles) capables de produire un Berliner Weiss à la cerise « Cherry Bomb » comme un Impériale Stout Tourbé au piment Chipotle au nom évocateur « my Ass is on fire ». Au regard du succès que la brasserie a rencontré à St-Malo, gageons qu’elle sera à retrouver très prochainement chez tous les bons disquaires bretons…

 

 

Avec 61 brasseries présentes, difficile de tout tester (taster). Difficile mais pas impossible comme nous l’a démontré John Hardcore (ça doit être un pseudo) en trois jours sur le festival qui a réussi à déguster toutes les bières présentées sur le salon. En attendant voici donc une liste non exhaustive de coups de cœurs.

  1. Les Brett Series des Bordelais de la Brasserie Effet Papillon. Une brasserie qui n’a de cesse de nous surprendre et de proposer des produits toujours plus aboutis. Framboise et Ananas tout comme la Snake Bite issue de la collab avec The Beergame et Blackbirdinbeer  étaient « on tap » et coing, abricot ou griottes sont encore à découvrir pour cette gamme Brett Series passée en barriques.
  2. La petite IPA de Benoit et Cédric de la brasserie L’instant (dans le 77) si savoureuse que     nombreux s’accordaient à la qualifier de « crispy »…
  3. La Session IPA du Bubar, le brewpub urbain de l’Ile de Nantes, grand animateur de l’événement avec ses acolytes (ça laisse envisager l’ambiance géniale dans son établissement, repère des Brassams Brasseurs NanoNantais)
  4. La très fruitée et romantique bière au poivron rouge et à la framboise de la Brasserie les 2 Amants. Une bière tout aussi raffinée que leur identité visuelle le laisse entrevoir aux premiers  abords.
  5. Enfin, la Tiki Tour Pils, issue de la « collab » entre la Brasserie du Grand Paris et les animals de ZooBrew au retour de leur périple Néo-zélandais. Une Pils sèche et tellement rafraîchissante qu’elle redonne à la Pils ses lettres de noblesse.                                                                                            

 

Que faut-il retenir de ce Saint-Malo Craftbeer Expo?

L’ambiance, la sélection de brasseries, des IPA, des stouts et l’omniprésence des bières passées en barriques et/ou acides et fruitées et enfin qu’il y aura normalement une troisième édition l’an prochain!

En off, le coup de cœur vestimentaire du salon : ce t-shirt imaginé par @tangartwork

 

Et vous qu’en avez-vous pensé? Faites nous part de vos remarques et/ou questions en  commentaires.