C’est quoi les Pumkin Ales ?

L’Automne est arrivé, c’est la saison des Pumpkin Beer ou Halloween Pumpkin Beer, un style encore peu répandu chez nous et qui est pourtant une vraie coutume aux États-Unis ! Focus donc sur les bières au potirons et autres cucurbitacés.

5 FRUITS ET LÉGUMES PAR JOUR

Bière de saison (et pas bière saison) s’il en est, les Pumpkin Beer sont, vous l’aurez compris, indissociables de l’automne et de l’époque d’Halloween. On parle de 5 fruits et légumes par jour et ici, l’expression prend tout son sens.

Petit quizz pour épater vos amis, voici des exemples de cucurbitacé que l’on peut retrouver, ou non, dans les Pumpkin Ale :

  • Courgette, Potimarron, Potiron, butternut ou doubeurre, Citrouille, pâtisson
  • Concombre, Melon, Pastèque

Si l’ajout de ces légumes peut donner la ci”trouille” à certains, leur présence apporte pourtant un goût très distinctif et gourmand. Pour finir de vous rassurer, sachez que ce style peut être présent sur des bières ambrées, blondes ou même noires et que l’on y ajoute souvent de nombreuses épices pour atténuer le côté légumineux de la recette.

UNE TRADITION AMÉRICAINE

Chaque année, les États-Unis produisent 750 millions de citrouilles (contre 18 millions en France) et 80% d’entre elles sont récoltées en Octobre et 1 Américain sur 2 se prête volontiers au jeu du Pumpkin Picking and Carving. Pas étonnant donc qu’on en retrouve dans la bière.

L’idée de brasser avec des cucurbitacés n’est pas nouvelle et c’est au 18ème siècle que remontent les premières traces de cette pratique. La raison est double est finalement assez logique. À cette époque, il était très facile de s’en procurer et ils avaient l’avantage de posséder des sucres fermentescibles idéaux pour brasser la bière. Le malt quant à lui était peu accessible aux États-Unis, la citrouille remplaçait  parfaitement son rôle.

DEGUST ET QUELQUES REFS

Des américaines connues et trouvables : Rogue Ales, Blue Moon, Dogfish ou encore Brooklyn Brewery proposent des recettes chaque année.

En France : Deck & Donohue, Brique House et quelques autres se frottent à la recette avec pas mal de réussite.

C’est quoi les bières Porter ?

Dans la vie il y a 3 sortes de personnes.

  • Celles qui aiment les bières blondes
  • Celles qui aiment les bières brunes
  • Et celles qui aiment les deux, souvent appelés : épicuriens ou pochtrons

Pour les deux dernières catégories, les plus respectables selon moi, il y a globalement le choix entre les bières dites « Stouts » et les « Porters » que l’on retrouve souvent dans les Pub et qui partagent la même origine. Alors d’où viennent ces drôles de noms et pourquoi sont elles généralement servi dans des établissements ou ça colle par terre, c’est qu’on va voir.

LES PORTERS, ÇA VIENT D’OÙ ?

Pour tout savoir de ces bières sombres, il faut se rendre dans le Londres du 18ème siècle où des brasseurs ont eu l’idée d’ajouter aux malts de l’époque de l’orge torréfié pour apporter des notes de café et de chocolat noir aux préparations. L’idée était aussi de regrouper ce que les gens préféraient dans les bières de l’époque à savoir une bière : PEU ALCOOLISÉE et DÉSALTÉRANTE  

D’abord présentées sous le nom de « Entire », ces bières d’un nouveau genre ont vite trouvé leur clientèle, les ouvriers du port… appelés « Ticket Porter » qui avaient pour habitude à la mi-journée de s’arrêter dans un pub pour reprendre des forces. Ils en étaient tellement fan qu’il a été décidé de donner leur nom au style tout entier. On pourrait d’ailleurs avoir aujourd’hui dans nos bars et cavistes des bières : Fonctionnaires, Grutier ou Comptable s’il en avait été fait de même pour d’autres recettes.

STOUT et PORTER

Un Stout c’est en réalité un Porter plus charpenté ? C’est exactement ça. Peu de temps après la création des Porter, une version plus robuste et charpentée a vu le jour, le « Stout porter », réduit aujourd’hui à seulement « Stout » et qui signifiait « bière plus forte » à l’époque. Il existe de nos jours bien des genres, mais quelques plus « grosses » tendances se démarquent avec des :

  • L’irish Stout : léger en alcool, sec et souvent autour de 4%
  • Le Milk Stout : Texture crémeuse grâce à l’ajout de lactose et autour des 6%
  • L’imperial russian stout : Plus rond et amer mais aussi plus fort 10%
  • L’oyster stout : brassé avec des huîtres qui apportent des notes iodées, mais on y consacre un futur article autour des 6%

ET L’IRLANDE DANS TOUT ÇA ?

Après quelques années à ne boire que ça, l’Angleterre s’est lassée des Porters. Mais ce n’était clairement pas le cas des Irlandais qui adoraient ces bières noires tellement qu’ils devaient importer d’Angleterre des litres et des litres de Porter pour satisfaire les nombreux clients et ce malgré de lourdes taxes. En 1795, ces taxes disparaissent et c’est une mini-révolution brassicole qui voit le jour en Irlande avec notamment un certain Arthur Guinness.

DÉGUSTATION

Quelques grands noms si vous voulez déguster une vraie Porter anglaise : The Kernel, Northern Monk ou encore Fuller’s…

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Les Rauchbier, ou bières tourbées c’est quoi ?

Direction l’Allemagne une fois encore à la découverte d’un style plutôt méconnu les Rauchbier. Issues d’une fermentation basse (type Pils, Lager, Bock) elles sont également parfois appelées les “bières fumées, tourbées” ou encore “smoked, peated beer”, découverte de ces bières insolites.

Pourquoi ces bières ont-elles un goût de fumée ?

Le Whisky tourbé écossais utilise du malt que l’on sèche par la combustion de tourbe, les fumées qui s’en dégagent enrichissent le malt de goûts hypers reconnaissables. Ici, même délire, on utilise des malts séchés au feu de bois de hêtre.

Deuxième question, quel est le point commun entre l’Allemagne et l’Écosse ? 

Réponse : un temps de merde !

Eh oui Jamie, quand on veut faire de la bière ou du whisky il faut utiliser du malt sec or quand il pleut non-stop, il faut s’adapter d’où le séchage au feu de bois (ou tourbe car il y en a partout en Écosse). Aujourd’hui il existe des systèmes qui utilisent des énergies comme le charbon ou le pétrole qui n’influent pas sur les céréales.

Conçues en 1678 dans la ville de Bamberg, ces bières étaient généralement servies à la taverne Schlenkerla qui a par la suite donné son nom à la brasserie qu’on va goûter aujourd’hui.

Dégustation et présentation en vidéo

Quatre whiskies à moins de 40 euros pour commencer une collection

1 – Glenfiddich 12 ans

Un grand classique que l’on ne présente plus ! Fondé en 1887, Glenfiddich est aujourd’hui le single malt le plus vendu au monde. Commercialisé dans plus de 180 pays, il représente près de 20 % des ventes de single malt (on vous explique la différence entre single malt et blend plus bas !). Beaucoup d’amateurs de whisky ont commencé avec « le Glen ». C’est un whisky frais et fruité, qui évoque des notes de pommes-poires au nez et en bouche et avec une finale boisée, dominée par des notes de chêne.

Prix : autour de 25-30 euros en GMS dispo ici

Glenfiddish 12 - Whisky à moins de 40 euros

Alternative : Glenmorangie 10 ans (un peu moins frais, plus vanillé et mielleux) dispo ici

Glenmorangie - Whisky à moins de 40 euros

 

2 – Dalwhinnie 15 ans

L’âge d’un whisky est-il synonyme de qualité ? C’était le cas pendant très longtemps, ou en tout cas c’était dans les moeurs, mais ce n’est pas catégorique. Il existe aujourd’hui de très bons blends (assemblages de whiskies de malt et de grain) et single malts sans indication d’âge (ou NAS = ‘non-age statement’ en anglais), comme notamment le Nikka From The Barrel (voir ci-dessous). Le Dalwhinnie 15 est un représentant de la vielle école : vieilli exclusivement en ex-fûts de bourbon, ce single malt emblématique des Highlands est un incontournable produit depuis 1897, marqué par des notes de miel et des accents boisés. Vous ne trouverez pas de whisky à un meilleur rapport âge-prix !

Prix : autour de 35 euros en GMS dispo ici

Dalwhinnie 15 ans - Whisky pour 40 euros
Alternative : Aberfeldy 12 ans (plus jeune, plus frais, plus vif) dispo ici

Aberfledy 12 ans - Whisky pour moins de 40 euros

3 – Caol Ila 12 ans

Chaque collection de whisky a besoin d’un malt tourbé ! C’est une règle d’or. Mais en fait, la tourbe, kesako ? Par définition, c’est un mélange de terre humide et de végétaux, qui donne des arômes à l’orge lorsqu’elle est brûlée. Certaines régions d’Ecosse, dont la fameuse île Islay, sont très riches en tourbe. La tourbe est donc brûlée, au moment du séchage de l’orge (avant la distillation), afin de libérer ces arômes terreux et humides que vous aurez le plaisir de retrouver dans votre verre… Ce Caol Ila 12 délivre ainsi des notes tourbées, fumées, mais aussi salées-iodées et une subtile note d’agrumes. Ce n’est pas le malt le plus tourbé que vous trouverez dans votre rayon whisky, ni le plus fort en alcool, et c’est exactement pour cela que c’est un très bon choix pour un premier whisky tourbé ! Un excellent équilibre, au niveau gustatif comme au niveau budget.

Prix : autour de 35 euros en GMS dispo ici

Caol Ila 12 ans - Whisky pour 40 euros
Alternative : Laphroaig 10 (plus intense sur la tourbe) dispo ici

Laphroaig 10 - Whisky à moins de 40 euros

4 – Nikka From The Barrel

Après plusieurs single malts originaires d’Ecosse, le dernier whisky de notre sélection coche deux nouvelles cases : c’est un blend et il est japonais. En effet, il s’agit ici d’un assemblage de différents whiskies nippons (deux single malts, Miyagikyo et Yoichi, et un whisky de grain). Le Nikka From The Barrel (ou Nikka FTB pour les connaisseurs) est une réussite mondiale : commercialisé depuis 1985, il est arrivé en Europe en 2001 et s’est rapidement imposé comme une référence sur le marché des whiskies. Aux Etats-Unis, où il n’a été lancé qu’en août 2018, le Nikka FTB s’est retrouvé en rupture de stock après seulement quelques semaines. Son format atypique, son prix abordable et sa complexité aromatique en font une valeur sûre ! Mais attention, ce petit Japonais titre à 51,4° d’alcool. C’est ce qu’on appelle « brut de fût » ou cask strength en anglais. Allez-y mollo !

Prix : entre 30 et 40 euros en GMS dispo ici

Nikka whisky from the barrel
Alternative : Nikka Pure Malt Black (un blend de malts uniquement, sans whisky de grain, également produit par Nikka) dispo ici

Santé !

Houblon, le nerf de la bière.

Dans un contexte de développement exponentiel des brasseries artisanales en France, passées de 245 à plus de 1600 en 5 ans et avec un rythme de création d’une brasserie par jour, les enjeux d’approvisionnement en matières premières pour ces dernières sont devenus de plus en plus prégnants.

Au cœur de cette problématique, une matière première en particulier, constituant primordial des      bières artisanales suscite un intérêt majuscule : le Houblon. L’inflorescence femelle de cette liane herbacée est connue depuis plus de 800 ans pour ses vertus aromatisantes et aseptisantes dans l’élaboration de la bière. Aussi l’approvisionnement en cônes et autres pellets constitue un réel enjeu pour les brasseurs.

La France a aujourd’hui en culture environ 500 hectares de houblon, quand on estime qu’il en faudrait plus de 2000 pour couvrir les besoins de notre marché domestique. Nous sommes donc principalement importateurs de cette matière première sur un marché particulièrement tendu.

Les variétés « star » du moment aux caractéristiques bien particulières, notamment aromatiques ou super-aromatiques, écartées pendant des années par les industriels, s’arrachent. A l’instar du Cascade, développé dans l’Oregon dans les 50’s à partir des variétés Fuggle et Serebrianker, cette variété au taux d’huiles essentielles élevé, représentait 17% des surfaces cultivées aux Etats-Unis en 2014.

Alors que les indices d’acides alphas constituaient une manière de catégoriser les variétés de houblons par le passé, on s’est rendu compte qu’à l’image d’un secteur brassicole toujours plus inventif et complexe, c’est le nombre de variétés différentes, aux caractéristiques si particulières, qui confèrent aux houblons toute leur richesse.

Et de richesse, parlons-en! Cette culture complexe, d’une plante potentiellement fragile nécessite des investissements élevés. En temps premièrement, puisqu’on estime qu’un plant de houblon met environ 3 ans pour arriver à maturité et deuxièmement, un investissement financier, puisqu’il faut compter un investissement de 20000 à 40000 euros à l’hectare. Des investissements/un risque qui peuvent rapporter gros. En effet, la culture du houblon, dans un contexte mondial ou l’offre est inférieure à la demande, reste malgré tout très valorisée avec un des rendements à l’hectare le plus élevé des plantations agricoles.

L’intérêt pour cette culture est de plus en plus fort en France. En effet, alors que plus de 90% des cultures se trouvent actuellement en Alsace, on voit émerger de plus en plus de nouveaux projets comme à Sainte-Livrade dans le Lot sous l’égide de Hopen Houblons de Terroir, en Normandie avec l’association Houblons de Normandie, ou dans la vallée de la chevreuse avec la houblonnière Francilienne : La Houf. Des projets souvent appuyés par le concours des chambres régionales d’agriculture.

Une culture donc qui a le vent en poupe et de beaux jours devant elle qu’elle soit conventionnelle ou bio. Car ici aussi le bio pointe le bout de son nez, même si le houblon ne compose qu’une part infime en quantité d’ingrédients dans la bière, l’intérêt pour du houblon bio est bien présent. Les cultivateurs américains se penchent dessus à l’image des cultivateurs du Pacifique Nord-Ouest aux États-Unis. Yakima Chief Hops, opérateur historique, travaille notamment à l’élaboration du filière bio dédiée aux références stars comme le Citra, le Simcoe, le Mozaic ou bien l’Azacca.

Au regard de tous ces indicateurs positifs et de l’engouement d’un public toujours plus grands pour des bières artisanales qui diffèrent des produits aseptisés des industriels, gageons que la culture de houblons a de beaux jours devant elle…

Dois Corvos, from Lisbonne with love

Dois Corvos « 2 corbeaux en français » fait parti de ces brasseries portugaises qu’on ne présente plus tant leur notoriété dépasse les frontières depuis plusieurs années. Fondée à Lisbonne par Susana Cascais et Scott Steffens en 2013, le pays est alors en pleine période de récession économique et autant dire que la scène craft portugaise est plutôt discrète voir inexistante.

Il faudra attendre 2015 pour que la brasserie sorte ses premières recettes et avec elles, ses premières récompenses dans les compétitions et événements européens. Lyon, Paris, le site Ratebeer et même TripAdvisor leurs décernent de nombreuses médailles et titres honorifiques comme par exemple le statut de Best Tap Room in Portugal en 2017-2018 (Ratebeer).

La gamme Dois Corvos, c’est également un éventail de recettes qui fait le grand écart entre des Blonde Ale, Saisons, IPA’s jusqu’à des Imperial Stouts barrel-aged, Barley wine et autres Spicy milk stout, en tout 18 « regulars » qui se côtoient au fil de l’année, pas mal pour une brasserie encore 100% familiale !

Les deux bières dont je vais vous parler aujourd’hui ne rentrent pas dans la gamme régulière de la brasserie et sont pour le moment des séries limitées.

Raspberry Jam – 5.7% – Sour Ale Barrel Aged

Vieillie en fûts de chêne avec des framboises durant 2 ans en compagnie de levures brettanomyces, cette Sour Ale arbore une robe étonnamment dorée aux reflets orangés. Les framboises sont subtiles et on sent clairement le vieillissement des fruits, c’est acide, lactique et ça sent l’odeur caractéristique des bières « bréttées » à savoir une forte identité de cuir et d’écurie. Très bonne bière, légère et puissante à la fois.

Dispo ici.

Que Syrah, Syrah – 7.6% – Grape Ale Barrel Aged

Brassée en 2016 et vieillie durant 22 mois en fûts de Porto cette Grape Ale à subit une double fermentation avec des levures Brettanomyces et Lactobacillus. Bien moins acide et typée que la Raspberry Jam, cette Grape Ale n’en est pas pour autant moins intéressante. Plus légère et douce avec des notes de vanille et de biscuit elle amène de par sa fermentation en fûts de Porto pas mal de sucre et un côté fruité léger mais bien présent. Un chouilla en-dessous de la Raspberry mais le mieux c’est encore de goûter les deux !

Dispo ici.

Hāpi Beer Festival et Symposium 2019

Le temps d’un week-end, la planète bière va tourner autour de la Terre du long nuage blanc.

En effet, des brasseries du monde entier se sont données rendez-vous à Wellington en Nouvelle-Zélande pour le Hāpi Festival qui propose un line-up démentiel. Jugez par vous même :

 

Instagram @garageproject

Hill Farmstead Brewery
The Bruery
Cloudwater Brew Co
Firestone Walker Brewing Co.
Modern Times BeerOther Half Brewing Company
The Veil Brewing Co.
Mikkeller HQ
Sierra Nevada
Crooked Stave Artisan Beer Project
Trillium Brewing Company
Alvarado Street Brewery & Grill
Omnipollo

La brasserie kiwi Garage Project, après avoir été invitée sur de nombreux festival à travers le monde,  est heureuse de pouvoir accueillir tous ces homologues du monde entier .

A l’initiative du centre de recherche sur le houblon néo-zélandais Hāpi et de la houblonnière locale Freestyle Hops, il s’agit bien évidement de faire découvrir des bières du monde entier mais c’est également l’occasion de célébrer le houblon à proprement parler. En pleine campagne de récolte dans l’hémisphère sud, cet évènement intervient à point nommé. Quand on connaît le succès actuel des houblons kiwis, ça paraît tout à fait légitime.

Mais pour l’organisation, il s’agit aussi de communiquer sur les cultivateurs, la filière néo-zélandaise de houblon, son dynamisme et tous les travaux de recherches qui sont menés pour des variétés toujours plus proches des attentes des brasseurs artisanaux du monde entier. C’est ainsi que l’événement prend aussi la forme d’un symposium, qui tiendra plus du banquet de Bacchus que de Platon concédons-le, mais qui permettra de parler librement du houblon entre brasseurs, cultivateurs et scientifiques.

Instagram @garageproject

 

Alors que le succès des houblons néo-Z, ne se dément pas ici, gardons à l’esprit que le Motueka n’est finalement que le cousin germain de notre noble Saaz… De là à parler de guerre pour le trône de bière…

Beer & Reading pairing : Tiki Tour Pils de la Brasserie du Grand Paris et Zoobrew

Âge de raison et Gueule de Joie

2019, une année qui a débuté sous le signe de la sobriété pour Jean-Philippe Braud. Ce Nantais a démarré l’année avec la résolution de ne pas boire d’alcool pendant un mois. A l’instar du mouvement « Dry January » en vogue chez nos voisins outre-Manche entre autre.

Au delà d’un simple challenge personnel, il s’agit aussi de démarrer une nouvelle aventure professionnelle. Car ce « mois de janvier sobre » n’est pas le premier pour Jean-Philippe. En effet, c’est en 2018 durant sa première expérience de jeûne éthylique qu’il prend conscience alors du peu d’alternatives sans alcool qui existent sur le marché.

Pourtant les produits existent et après plusieurs mois de recherches, il prend conscience qu’une offre qualitative de boissons sans alcool peut être proposée.

Il se décide alors à quitter son poste de consultant dans la communication et la publicité et de mettre à profit son expérience professionnelle au service du développement de son projet.

Dans son esprit naît alors Gueule de joie, un distributeur spécialisé, qui aura pour vocation de faire connaître au plus grand nombre et de proposer à ceux qui ne souhaitent pas consommer d’alcool, une gamme rigoureusement sélectionnée de boissons, le tout sans se priver de moments conviviaux et en se faisant plaisir.

Le plaisir, il en est justement question. Alors que l’alcool est ancré dans notre société et fait presque parti de notre patrimoine national, accompagnant des moments festifs, conviviaux et de partage, il est souvent difficile de s’en départir.

Au travers d’une sélection exigeante, Jean-Philippe souhaite pouvoir proposer une offre de vins, bières et cocktails sans alcool mais surtout sans concession sur le goût ; où le plaisir prend le pas sur l’ivresse.

Moins d’alcool, plus de qualité!

Afin de se développer et de se faire connaître, cette pétillante société nantaise vient de lancer une campagne de  financement participatif sur le site de crowdfunding Ulule.

Avec des débuts très encourageants et un premier objectif rapidement atteint, Jean-Philippe souhaite aller plus loin. Il a le souhait de faire grandir sa communauté et de pouvoir s’adresser rapidement à un maximum de consommateurs qui n’ont pas encore forcément conscience de l’offre de boissons sans alcool qui peut s’offrir à eux.

Vous pouvez l’accompagner dans cette démarche en précommandant sur la plateforme Ulule jusqu’au 30 avril, vos boxs qui vous permettront de découvrir un nouveau champ des possibles.

Une démarche dans l’air du temps et en phase avec les enjeux sociétaux alors que Santé Publique France vient de lancer une nouvelle campagne invitant à la modération avec le slogan  «  2 verres par jour ; pas tous les jours ».

Le « sans alcool » en quelques chiffres  :

Un relais de croissance à l’avenir, alors que le consommation d’alcool en France a été divisée par 2 ces 50 dernières années.

1/4 des français a acheté au moins une fois une bière sans alcool en 2018.

Les « Industriels » prévoient qu’une bière sur 5 vendue, sera une bière sans alcool à l’horizon 2025.

L’alcool deuxième cause de mortalité évitable après le tabac.

 

Souhaitons bon courage dans cette aventure à Jean-Philippe Braud et longue vie à Gueule de Joie.

« Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait le bon ».

 

 

Toutes les informations sur le projet sur :

https://fr.ulule.com/gueuledejoie/news/

Facebook : h​ttps://www.facebook.com/GUEULEDEJOIE

Instagram : @gueuledejoie